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Mobilisations pro-palestiniennes : la ministre de l'Enseignement supérieur Sylvie Retailleau réunit les présidents d’établissement ce jeudi

Les blocages des universités par des étudiants pro-palestiniens se sont multipliés ces derniers jours. [JULIEN DE ROSA / AFP]

Alors que les blocages d’universités et d'instituts de sciences politiques par des étudiants pro-palestiniens se sont multipliés ces derniers jours, la ministre de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau rencontre, ce jeudi 2 mai, différents présidents d’établissement pour discuter des mesures à prendre.

Le gouvernement souhaite prendre cette problématique à bras-le-corps. Ce jeudi, Sylvie Retailleau réunit les présidents d’université, alors que les mobilisations pro-palestiniennes se sont multipliées ces derniers jours, notamment à Sciences Po et à la Sorbonne, à Paris.

La ministre de l’Enseignement supérieur souhaite ainsi accompagner les responsables de ces établissements afin de «prévoir un calendrier», de les accompagner et «réinstaurer un cadre républicain».

Une plainte déposée contre Jean-Luc Mélenchon

Vendredi dernier, le blocage de Sciences Po Paris a largement monopolisé l’actualité. Les étudiants pro-palestiniens ont d’ailleurs été soutenus par les représentants de La France insoumise. Un appui qui n’a pas plu à la ministre, notamment en raison de propos de Jean-Luc Mélenchon.

Deux jours plus tard, Sylvie Retailleau a annoncé qu'une plainte contre le leader de LFI pour «injure publique» serait déposée, après que le leader de LFI a dressé un parallèle entre le président de l'université de Lille et le nazi Adolf Eichmann.

Concernant les mobilisations, le Premier ministre Gabriel Attal a affirmé samedi qu'il «n'y aura jamais de droit au blocage» dans les universités, déplorant «un spectacle navrant et choquant».

Un retrait des financements

A la suite de ces mobilisations, la région Ile-de-France a «suspendu» ses financements à destination de Sciences Po Paris, «tant que la sérénité et la sécurité ne seront pas rétablies», a annoncé lundi la présidente LR Valérie Pécresse.

«Une minorité de radicalisés appelant à la haine antisémite, et instrumentalisés par la LFI et ses alliés islamo-gauchistes, ne peuvent pas dicter leur loi à l'ensemble de la communauté éducative», a accusé l’ancienne candidate à la présidentielle.

De son côté l’État a décidé de ne pas couper sa subvention, a rappelé la ministre Sylvie Retailleau.

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